Le Cippa dénonce les subventions aux producteurs de bananes

Le Cippa dénonce les subventions aux producteurs de bananes

Pour Alain Plaisir, l'avenir de la banane export est compromis à très moyen terme.
Pour Alain Plaisir, l'avenir de la banane export est compromis à très moyen terme.

Pour le Cippa, la banane n'a que très peu d'avenir en tant que produit d'export. Le développement de la Guadeloupe « passe par la conquête du marché intérieur » .

La décision prise le 31 octobre par les conseillers régionaux, de subventionner la production de banane à l'export, a fait bondir Alain Plaisir. Pour le président du Cippa (1), « à très moyen terme, compte tenu du contexte international, cette culture n'a pas d'avenir » . Il préconise, en revanche, « une conquête du marché intérieur » . Sur l'avenir compromis de l'exportation de bananes, les arguments d'Alain Plaisir sont basés d'une part sur l'effritement des droits de douane qui la protègent, d'autre part sur la multiplication des accords de libre-échange entre l'Union européenne et les pays africains ou sud-américains, dont certains sont d'importants producteurs de bananes. En 2017, les droits de douane qui protègent la banane européenne ne s'établiront plus qu'à...

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