« Plus le temps passe, plus les entreprises sont fragilisées »

« Plus le temps passe, plus les entreprises sont fragilisées »

C. R.
Charles-André Clarke, en charge de la cellule de crise de la CCIG, répond depuis lundi aux questions des entreprises en difficulté / photo CR
Charles-André Clarke, en charge de la cellule de crise de la CCIG, répond depuis lundi aux questions des entreprises en difficulté / photo CR

Face à l’arrêt brutal d’activité auquel les entreprises sont confrontées en raison du mouvement social, l a chambre de commerce et d’industrie de Guyane (CCIG) et la Fédération des très petites entreprises (FTPE) ont mis en place cette semaine des cellules de crise pour répondre à l’inquiétude de chefs d’entreprise en difficulté. Et pour chacune, un constat s’impose : plus la crise dure, plus l’impact sera sévère .

Depuis lundi, une cellule de crise fonctionne à la CCIG sur le modèle de celle qui avait existé en 2008 au moment des blocages destinés à protester contre les prix excessifs des produits pétroliers. Objectif : écouter, renseigner et conseiller, explique Charles-André Clarke, en charge de la cellule avec Jean-Michel Nicolas, directeur général adjoint des services opérationnels à la CCIG.

« Même si certaines entreprises, dans leur façon de fonctionner, sont moins touchées que d’autres, tout le monde est impacté », souligne Charles-André Clarke. « Avec le mouvement social actuel, les entreprises sont touchées par un arrêt brutal et total d’activité. Il n’y a pas de rentrée d’argent, d’où un impact considérable sur leur trésorerie. »

La cellule de crise dénombrait déjà jeudi les appels de 31 entreprises qui lui avaient adressé des demandes précises. Sans compter celles qui l’ont contacté pour de « petites questions » ayant donné lieu...