Chers amis martiniquais, A bien des égards,
l'année 2005 a été une année difficile.
Ma première pensée va aux victimes de la
catastrophe aérienne du 16 août 2005 et à leurs familles. Aux côtés
de François Baroin, ministre de l'Outre-mer, j'ai tenu à être
immédiatement présent auprès des familles et à mobiliser sans délai
les services de l'Etat. Ils l'ont fait en s'engageant totalement et
avec une abnégation et une efficacité remarquables. Cela a permis
d'établir immédiatement des relations efficaces avec les autorités
vénézuéliennes, d'organiser quelques jours après la catastrophe, un
déplacement à Maracaïbo, d'identifier et de rapatrier les
dépouilles dans des délais très courts, d'apporter très vite
conseils et aides aux familles. Que tous les services de l'Etat,
que tous les fonctionnaires, magistrats, militaires en soient
chaleureusement remerciés.
Mais, je tiens à remercier également les
maires et l'ensemble des élus, les collectivités, les chambres
consulaires, particulièrement la CCI pour leur aide et leur
collaboration. Je ne saurais oublier dans ces remerciements, les
organismes sociaux, les associations, les services de l'aéroport,
le SAMU et les sapeurs-pompiers.
Poursuivre le chemin
Cette catastrophe a suscité un élan de
solidarité bien au-delà de la Martinique. D'une certaine façon,
tous les Français se sont sentis un peu Martiniquais - et
le...