Entre 40 et 50 000 véhicules entrent et
sortent de Jarry chaque jour, selon les estimations de Routes de
Guadeloupe. Alors quand les trois entrées de la zone commerciale
sont, comme hier, entravées par des tas de gravats et des engins de
chantier, il n'est pas difficile d'imaginer quelle pagaille ça a
été. Ni quelle galère ont vécu des milliers d'automobilistes,
coincés pour certains pendant de très longues heures dans leur
voiture.
Les barrages ont été érigés dans la nuit de
mardi à mercredi, vers 2 heures. Aux trois entrées de Jarry (voie
principale, Voie verte et rond-point de Moudong). Au départ, ils ne
sont pas filtrants. C'est à force de négociations que les bloqueurs
du BTP acceptent d'ouvrir une brèche (lire aussi en page 4). Vers 5
h 45, ça passe sur la voie principale, sur une voie. Idem sur la
voie Verte et à Moudong (vers Houëlbourg uniquement).
Logiquement, on peut entrer dans Jarry.
Enfin, on peut essayer. Vu le nombre de véhicules qui tentent de
passer par les brèches, la situation est vite compliquée. D'autant
que, dans le même temps, d'autres...