Ils montent aux braquages comme d'autres vont se balader
ASSISES

Ils montent aux braquages comme d'autres vont se balader

Boris COLOMBET

La deuxième journée du procès consacré au meurtre de Maurice Saintini a été le théâtre de quelques crispations du côté de la défense. Il n'empêche : l'examen des faits a démontré à quel point les accusés ont agi avec naturel.

À aucun moment Ronald Frédérick a dit « stop » , alors que tout commençait à sérieusement déraper. À aucun moment Johan Sainte-Luce n'a manifesté une quelconque désapprobation. Au contraire, ces deux accusés, à l'instar de leurs comparses jugés depuis lundi pour un sordide braquage à l'issue duquel un homme est mort, semblent être partis dans une hallucinante fuite en avant qui ne s'est pas arrêtée au seul coup de feu tiré le 30 janvier 2011 sur la plage de Roseau.
Voilà l'enseignement à tirer de l'audience d'hier, presque intégralement consacrée aux faits, et qui, loin de se focaliser sur le meurtre de Maurice Saintini, a entrouvert la porte sur l'univers d'une nuit de vols commis, à chaque fois, avec un naturel déconcertant.
« Pour moi, c'était une journée normale » , glissera...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger