Stéphanie SÉRAC
À Château-Gaillard, quand les salariés de
Procidex se mobilisent pour demander la mise aux normes de l'usine
d'incinération, au bout de quelques jours le spectacle est toujours
le même aux abords de l'abattoir, tout proche : des camions
s'entassent le long de la route. À leur bord, des bovins aux yeux
exorbités qui attendent leur dernière heure. Hier, la scène s'est
répétée. Sauf que là, trop c'est trop. Certains bouchers perdent
patience. L'un d'entre eux gare son camion à l'entrée de
l'abattoir. Il se saisit alors d'une chaîne. Il est décidé. Suivis
d'autres professionnels, il veut faire sauter la porte de la
chambre froide où sont entassées les carcasses et les évacuer coûte
que coûte.
Depuis le 21 septembre, il n'y a plus
d'abattage. Les salariés de Procidex qui évacuent les déchets de
l'abattoir font...
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