Les planteurs mettent en cause la proximité UPG/UGTG

Les planteurs mettent en cause la proximité UPG/UGTG

Annick FABRICE
Les délégués syndicaux, Julien Marinette et Martial Bisram. (Dominique Chomereau-Lamotte)
Les délégués syndicaux, Julien Marinette et Martial Bisram. (Dominique Chomereau-Lamotte)

Le conflit de Gardel crée des scissions entre les membres de l'Union des paysans de Guadeloupe et les autres planteurs.

Hier midi, dans un restaurant de Jarry, plusieurs hommes sont attablés. Ils sont planteurs ou représentants de planteurs. Ils sont soulagés. Finies les tergiversations! Ils ont frappé du poing sur la table. « Nou ja mouyé, nou pé pisé » , lance l'un d'entre eux en s'enfonçant confortablement dans son fauteuil.
Les paroles sont franches et plus question d'arrondir les angles. Les ouvriers de Gardel sont montrés du doigt ainsi que les agriculteurs de l'Union des producteurs de Guadeloupe (UPG). Ces derniers sont accusés d'avoir semé le trouble. « Ils nous ont trahis » , lâche l'un d'entre eux. Peut-être. Une chose est sûre : l'UGTG et l'UPG sont de la même famille de pensée. Un élément qu'il faut prendre en considération si on veut tenter de comprendre ce qui s'est passé ces 17 derniers jours.
« YO ANTRÈ FIT É FANT »
Planteurs, paysans mais surtout camarades des grévistes de l'UGTG et de la CGTG, les adhérents de l'UPG n'ont pas une place enviable. « Yo antrè fit é fant. » D'où l'ambiguïté des propos de certains de leurs mandants sur les ondes. Les paroles, très offensives contre l'action des ouvriers, sont devenues au fil des jours plus modérées. L'UPG a donné l'image de celle qui allait...

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