Jacques Vendroux : « Depuis 1966, je vis un rêve éveillé! »

Jacques Vendroux : « Depuis 1966, je vis un rêve éveillé! »

Propos recueillis par Philippe Minard

Son grand-oncle, Charles de Gaulle, était la voix de la France. Lui est depuis 50 ans la voix du foot. Jacques Vendroux, qui assiste à sa 14e coupe du monde commente sa dernière finale pour la radio publique. Sans aucune nostalgie mais avec le plaisir intact des enfants chanceux et passionnés.

Que ressentez-vous pour votre ultime finale ?
C'est ma dernière coupe du monde et je suis très heureux de m'investir chaque jour sur toutes les chaînes du groupe, dont je suis le directeur des sports jusqu'à la fin de l'année. Mais je sais que commenter une coupe du monde à 70 ans n'est pas très rationnel! Je comprends que certains disent « Vendroux, il faudrait tout de même qu'il raccroche » , car y a des jeunes, il y a des gens meilleurs que moi. Mais Radio-France m'a demandé de continuer et ce n'est pas par philanthropie. C'est clairement ma dernière ligne droite professionnelle. Après, il y aura sûrement un peu de temps additionnel ici et là.
Terminer avec la France, c'est le cadeau suprême ?
C'est le rêve! Je l'ai toujours dit, je suis le mec le plus chanceux au monde. J'ai échappé à la mort à Furiani, j'ai fait un métier merveilleux, je suis un enfant gâté... En plus, c'est une finale inédite que je sens très compliquée, car les croates sont des artistes qui aujourd'hui ne lâchent rien. N'oublions jamais que la Serbie et la Croatie c'est l'ex-Yougoslavie, qui était encore une des meilleures équipes du monde il y a 20 ans. Ses joueurs ne gagnaient rien justement parce qu'ils étaient trop artistes, trop insouciants. Je pense...

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