La mare, une réserve d'eau naturelle à soigner en Guadeloupe
DOSSIER DU JOUR

La mare, une réserve d'eau naturelle à soigner en Guadeloupe

Par Kristelle APATOUT
Ti ma à Boricaud aux Abymes.
Ti ma à Boricaud aux Abymes • © KRISTELLE APATOUT

En cette époque où le système de distribution de l'eau potable est aussi défaillant, où des crises sanitaires et sociales régulières nous isolent du reste du monde, une attention particulière est à porter à ces sources naturelles qui sont présentes sur notre île.

Les mares, ces nappes d'eau peu profonde qui stagne, semblent anodines. Elles sont pourtant des points de régulation des eaux de la terre, une réserve naturelle pour l'irrigation et abreuver le bétail, et un réservoir de biodiversité. La mare, comme le raconte si bien Joséphine Ladine, caractérise notre culture et nos paysages.

Malgré l'eau (pas toujours) courante, elle a un rôle à jouer dans la vie des Guadeloupéens d'aujourd'hui. En cette époque où le système de distribution de l'eau potable est aussi défaillant, où des crises sanitaires et sociales régulières nous isolent du reste du monde, une attention particulière est à porter à ces sources naturelles qui fleurissent sur notre île.

Il y a vingt ans déjà, le rapport Amazona n° 3 faisait un inventaire de l'avifaune (1) de dix-huit mares de la Guadeloupe. Des suggestions ont été émises afin de préserver ces points d'eau. On peut citer, à titre d'exemple, la mare 96 située à Sainte-Anne, visitée les 28/08/2002 et 16/10/2002, en cours de comblement. Des espèces d'oiseaux comme le héron vert et le moqueur des savanes ont été observées à ses abords. La remise en état était suggérée.

Gaelle Vanderssaren, coordonnatrice du pôle relais des zones humides et tropicales.
Gaelle Vanderssaren coordonnatrice du Pôle...

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