UAG : « copie à revoir » pour la ministre de l'Enseignement supérieur

UAG : « copie à revoir » pour la ministre de l'Enseignement supérieur

Boris COLOMBET
TENSIONS. Depuis la sécession du pôle de Guyane, évoquer l'avenir des deux pôles restant dans les Antilles ne cesse de créer psychodrames et levées de boucliers. (Roberto Birhus)
TENSIONS. Depuis la sécession du pôle de Guyane, évoquer l'avenir des deux pôles restant dans les Antilles ne cesse de créer psychodrames et levées de boucliers. (Roberto Birhus)

La secrétariat d'État en charge de l'enseignement supérieur n'a pas ramené le calme en dévoilant ses projets de décret et d'ordonnance définissant les contours de la nouvelle université des Antilles. Geneviève Fioraso se met à dos enseignants, chercheurs, Département, Région et conseil consultatif du Pôle Guadeloupe.

Depuis la sécession du pôle de Guyane, qui fait désormais bande à part après avoir obtenu la garantie de disposer d'une université de plein exercice au 1er janvier 2015, évoquer l'avenir des deux pôles restant dans les Antilles ne cesse de créer psychodrames et levées de boucliers. La secrétaire d'État Geneviève Fioraso vient, une fois encore, de le constater. Cherchant très certainement à ne pas envenimer un peu plus les choses en dévoilant en début de semaine un projet d'ordonnance fixant le nouveau périmètre des Antilles (UA) et les modalités de fonctionnement des pôles de Martinique et de Guadeloupe, (condamnés à rester unis) elle a réussi à décevoir tout le monde. Un euphémisme, tant les réactions se montrent virulentes.
Dès mardi, la Région émettait un avis défavorable sur ce fameux projet, l'accusant de « ne pas accorder suffisamment d'autonomie financière, pédagogique, administrative et scientifique » à chacun des deux pôles. Mercredi, c'est Jacques Gillot, en sa qualité de sénateur et président du conseil général, qui écrivait à la secrétaire...

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