Depuis la sécession du pôle de Guyane, qui
fait désormais bande à part après avoir obtenu la garantie de
disposer d'une université de plein exercice au 1er janvier 2015,
évoquer l'avenir des deux pôles restant dans les Antilles ne cesse
de créer psychodrames et levées de boucliers. La secrétaire d'État
Geneviève Fioraso vient, une fois encore, de le constater.
Cherchant très certainement à ne pas envenimer un peu plus les
choses en dévoilant en début de semaine un projet d'ordonnance
fixant le nouveau périmètre des Antilles (UA) et les modalités de
fonctionnement des pôles de Martinique et de Guadeloupe, (condamnés
à rester unis) elle a réussi à décevoir tout le monde. Un
euphémisme, tant les réactions se montrent virulentes.
Dès mardi, la Région émettait un avis
défavorable sur ce fameux projet, l'accusant de « ne pas accorder
suffisamment d'autonomie financière, pédagogique, administrative et
scientifique » à chacun des deux pôles. Mercredi, c'est Jacques
Gillot, en sa qualité de sénateur et président du conseil général,
qui écrivait à la secrétaire...