Pouvait-on sauver le cachot des esclaves ?
LE GOSIER

Pouvait-on sauver le cachot des esclaves ?

Emmanuel BLUMSTEIN
Au sommet du morne Barbès, un terrain a été aménagé pour accueillir un projet immobilier. Mais les pelleteuses ont disparu.
Au sommet du morne Barbès, un terrain a été aménagé pour accueillir un projet immobilier. Mais les pelleteuses ont disparu.

À La Bouaye, les pelleteuses ont rasé le cachot des esclaves pour laisser la place à un lotissement. Les habitants déplorent la disparition de ce pan du patrimoine.

.« Le cachot des esclaves ? Mais il a disparu! » Avec résignation, ce résident de La Bouaye constate la disparition d'un lieu connu de tous les habitants du quartier, situé au sommet du morne Barbès. Au pied du morne, il faut arriver à deviner la présence d'un panneau d'information installé par l'association Génération découverte, témoignant de la présence de ce cachot des esclaves, car il a été arraché et mis face contre terre. Dessus, trois photographies représentent une caverne aménagée avec un anneau fixé à un mur, auquel était accrochée une chaîne qui, selon les membres de l'association, témoigne de la présence d'esclaves.
UN LIEU DE...

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