Des tirs devant un établissement de nuit. Un gérant qui annonce vouloir fermer définitivement. Un commerce braqué, des salariés traumatisés. Face à un niveau de délinquance qu'on sait élevé, comment dépasser un traumatisme ? Comment gérer l'insécurité au quotidien ?
Mi-janvier, un braquage se produit marquant
les esprits. Un vol à main armée sanglant. Une pizzeria du Raizet
aux Abymes. Le gérant refuse de donner sa caisse et reçoit une
décharge de plombs à la tête le laissant dans un état grave. Ce
même mois se poursuit avec une série de braquages et tentatives :
enseigne de restauration rapide, de commerces de proximité, d'un
marchand de fruits et de légumes à Grand-Camp. Des faits similaires
viendront émailler l'actualité les mois suivants. Patrons ou
salariés en ressortent le plus souvent choqués voire traumatisés.
Lorsqu'on est un indépendant, il faut bien souvent retourner
travailler et ce, dès le lendemain.
GÉRER LE TRAUMATISME
« Ça a été digne d'un film de braquage. Les
salariés ont été très choqués. Certains ont reçu des coups, les
braqueurs ont été assez agressifs...