Des commerçants qui gèrent la peur au quotidien

Des commerçants qui gèrent la peur au quotidien

Laurence BAPTISTE-SALOMON

Des tirs devant un établissement de nuit. Un gérant qui annonce vouloir fermer définitivement. Un commerce braqué, des salariés traumatisés. Face à un niveau de délinquance qu'on sait élevé, comment dépasser un traumatisme ? Comment gérer l'insécurité au quotidien ?

Mi-janvier, un braquage se produit marquant les esprits. Un vol à main armée sanglant. Une pizzeria du Raizet aux Abymes. Le gérant refuse de donner sa caisse et reçoit une décharge de plombs à la tête le laissant dans un état grave. Ce même mois se poursuit avec une série de braquages et tentatives : enseigne de restauration rapide, de commerces de proximité, d'un marchand de fruits et de légumes à Grand-Camp. Des faits similaires viendront émailler l'actualité les mois suivants. Patrons ou salariés en ressortent le plus souvent choqués voire traumatisés. Lorsqu'on est un indépendant, il faut bien souvent retourner travailler et ce, dès le lendemain.
En 2015, sur les 686 vols à main armée commis à l'échelle du département, 117 ont concerné des « établissements industriels ou commerciaux. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
En 2015, sur les 686 vols à main armée commis à l'échelle du département, 117 ont concerné des « établissements industriels ou commerciaux. (Dominique CHOMEREAU-LAMOTTE)
GÉRER LE TRAUMATISME
« Ça a été digne d'un film de braquage. Les salariés ont été très choqués. Certains ont reçu des coups, les braqueurs ont été assez agressifs...

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