Après Saha, éviter la gueule de bois
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Après Saha, éviter la gueule de bois

Tom MOLLARET
AFFLUENCE. La présence de Louis Saha (à d.) a attiré 1 600 spectateurs, samedi, à Petit-Canal. Loin des affluences habituelles.... (François-Xavier ROUGEOT)
AFFLUENCE. La présence de Louis Saha (à d.) a attiré 1 600 spectateurs, samedi, à Petit-Canal. Loin des affluences habituelles.... (François-Xavier ROUGEOT)

Venu pour la rencontre gagnée par le CSM contre l'USR, samedi (4 - 0), Louis Saha est reparti aussi vite qu'il est venu. Il faut maintenant se réveiller de la fête qui a animé Petit-Canal et ne pas reproduire les erreurs du passé. Celles commises après l'arrivée de Jocelyn Angloma, dernier international à avoir joué en championnat en Guadeloupe, en 2003.

Le stade de Petit-Canal était plein samedi. Rempli de fans de football venus, pour la plupart, voir Louis Saha. Ce n'est pas tous les jours que le championnat de Guadeloupe accueille un ancien international. Le dernier était Jocelyn Angloma. En 2003. Déjà. Depuis, l'ex-latéral droit est devenu entraîneur de l'Étoile. « Quand je suis revenu, ça n'a rien changé. On ne peut pas participer trois fois à la Gold Cup et décliner autant. Pourtant, il aurait fallu surfer dessus, argumente l'ancien joueur du PSG et de l'OM. Donc après Saha, ça ne va rien changer. On n'est pas prêt. »
Fataliste Jocelyn Angloma ? Pas tant que ça. « Ça devrait bouger à tous les niveaux. On n'a pas la politique sportive nécessaire pour faire évoluer le football. Les...

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