« Le coût alimentaire représente une charge
très importante chez des éleveurs de porcs, soit plus de trois
quarts de leurs charges pour produire un kilo de viande » ,
explique Xavier Xandé, chef de projet Ikare (Institut karibéen et
amazonien de l'élevage), présidé par Georges Magdeleine.
Le premier essai, Porkan 1, n'a pas été
probant. Le jus de canne était produit à la ferme, une opération
qui demandait beaucoup de main d'oeuvre. Ce qui en terme de charges
et donc de coûts, plombait les résultats.
ASPECT VISUEL ET SENSATION GLOBALE
Des corrections et des améliorations ont
été apportées avec l'essai Porkan 2. Techniquement, l'accent a été
mis sur la finition (une partie de l'engraissement) sur des animaux
de 60 à 110 kilos. Ces bêtes ont été alimentés avec du jus de
canne. L'équipe qui conduit les essais a suivi un schéma de
conduite particulière en s'adressant à des élevages spécialisés et
de plus grandes tailles (35 truies), alors que le premier essai
Porkan 1 concernait...