L'abattage clandestin toujours d'actualité

L'abattage clandestin toujours d'actualité

DANGER SANITAIRE. L'abattage clandestin s'est fait plus discret. Mais la pratique persiste.
DANGER SANITAIRE. L'abattage clandestin s'est fait plus discret. Mais la pratique persiste.

Moins visible qu'à une époque, l'abattage clandestin reste une pratique courante, avec les risques qu'elle induits.

La dernière affaire en date remonte au 3 août et s'est déroulée en Martinique, où les autorités ont saisi 350 kg de viande bovine provenant de l'abattage clandestin. En Guadeloupe, la dernière saisie de ce type remonte à fin 2010. En déduire que l'abattage sous le manguier s'est ralenti dans l'archipel serait une erreur. Il s'est fait plus discret (lire ci-dessous), peut-être parce que les efforts de répression consentis par les autorités et la médiatisation des sanctions - jusqu'à 3 000 euros d'amende et 6 mois de prison avec sursis pour un boucher - ont produit leurs effets.
L'ABATTOIR DU MOULE FACE À DES DIFFICULTÉS RÉCURRENTES
Ce type d'abattage peut-il disparaître totalement ? Peu probable, du moins dans l'état actuel des choses. Il ne se passe en effet guère de semestre sans que l'abattoir du Moule ne connaisse divers problèmes (juin 2011, mai 2012 pour les derniers), offrant ainsi un boulevard aux adeptes du « manguier » . Par ailleurs, l'abattoir de Gourbeyre n'est toujours pas opérationnel, alors que son ouverture était programmée pour fin 2010. Pourtant, la structure a été bâtie, avec l'aide des fonds européens, et les tests ont été effectués. Mais aucune demande d'agrément n'a encore été déposée. Compte tenu des délais d'instruction de ce type de dossier, l'abattoir n'est pas près de traiter sa première...

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