Manuel Valls aux Antilles sur fond de violences

Manuel Valls aux Antilles sur fond de violences

Rodolphe Lamy / Hervé Brival
Par sa visite, Manuel Valls entend rassurer les forces de l'île, et notamment les policiers, qui ont souvent le sentiment d'oeuvrer seuls face à la délinquance. (Photo archives France-Antilles)
Par sa visite, Manuel Valls entend rassurer les forces de l'île, et notamment les policiers, qui ont souvent le sentiment d'oeuvrer seuls face à la délinquance. (Photo archives France-Antilles)

Le ministre de l'Intérieur entame ce mercredi un déplacement délicat en Martinique et en Guadeloupe, deux départements où il est particulièrement attendu pour ses réponses à la flambée de la délinquance.

Les ministres de l'Intérieur se suivent aux Antilles mais la délinquance ne baisse pas forcément. Au contraire, avec 51 homicides en Guadeloupe et en Martinique depuis le début de l'année, le constat n'a jamais été aussi alarmant. Après Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, Claude Guéant, Manuel Valls s'apprête à passer quatre jours en Martinique et en Guadeloupe. Au coeur de ce déplacement périlleux : la question des violences dans les deux îles.
Le premier policier de France se sait attendu. Et plus particulièrement en Guadeloupe, où pour répondre aux 39 meurtres - un record national-, il ne suffira pas de beaux discours.
Les médias nationaux, longtemps restés les yeux rivés sur Marseille, la Corse ou Paris, ont semblé découvrir la délinquance aux Antilles ces dernières semaines. Elle n'est pourtant pas nouvelle. Chaque année, les départements ultra-marins figurent aux premiers rangs concernant la criminalité.
En 2010, avec 25 tués, la Martinique tenait déjà dramatiquement...

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