« Tout est perdu. » Les pieds dans l'eau,
Tony Phoudiah constate l'ampleur des dégâts. À Pombiray, sur une
surface de 50 ares, des milliers de tomates pourrissent au-dessus
des flaques d'eau. Elles n'ont pas eu le temps de mûrir et seront
jetées à la poubelle. « C'est la bonne période pour ramasser les
tomates, mais le sol est gorgé d'eau. Les racines sont flétries, la
plante va mourir et les tomates n'auront pas eu le temps de
grossir. » Cet exploitant cultivant, au sein des Maraîchers du
Levant, la tomate, le concombre et la laitue a reçu la visite du
maire Laurent Bernier. Sollicité par les maraîchers, celui-ci est
venu constater les dégâts sur place. Il a aussi visité des
exploitations inondées à Dubedou, Desbonnes et Labarthe.
PAS LE TEMPS D'ATTENDRE
« Nous avons demandé au maire de prendre en
compte les inondations, pour que nous puissions remplir un
formulaire qu'il soumettra en préfecture pour que l'état de
catastrophe naturelle soit décrété sur la zone. » Les
exploitants...