LE MOIGN Sophie
Ce jeudi 19 mai, les députés ont dit « oui
» à l'autorisation du divorce par consentement mutuel sans
l'intervention du juge des affaires familiales. Le vote de cet
amendement s'inscrit dans le cadre de la réforme de la justice du
XXIe siècle. « Simplification » et « pacification » des relations
entre les époux qui souhaitent se séparer ont été les deux mots
d'ordre du ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, pour porter
cette modification, alors que pas moins de 365 divorces sont
prononcés chaque jour en France. C'est aussi une manière d'alléger
le travail déjà bien fourni des magistrats.
Mais une question demeure : faciliter une
démarche est-elle nécessairement un progrès ? Pour l'Union
nationale des associations familiales, par exemple, la réponse est
non. Elle indique que cette disposition serait dangereuse pour les
enfants dans le maintien des relations avec les deux parents. Une
crainte, en quelque sorte, de banaliser un acte aux conséquences
lourdes dans la sphère familiale.
En Guadeloupe, selon...
La rédaction vous conseille
- Le journaliste Frédéric Pichon est décédé
- Voile à l'école: plainte et vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort
- Une desserte maritime Bouillante / Les Saintes qui a du potentiel
- Semaine sainte : les horaires de messes
- Les journées de dépistage auditif avec le Kiwanis Nord Basse-Terre