Pas de miracle et aucune nouveauté sous nos
tropiques. Un mois jour pour jour après le débat des grandes
orientations budgétaires 2015, l'examen, hier soir, par le conseil
général, de son budget primitif pour l'année à venir, n'en a été
qu'une déclinaison comptable. Jacques Gillot, à l'occasion de son
discours introductif, ne s'est pas caché pour le dire, avant que
divers élus - comme José Toribio - ne confirment : « Il s'inscrit
fidèlement dans le cap fixé durant notre dernière plénière. »
Et ça, ce n'est pas forcément des plus
rassurants, tant les contraintes et les mauvaises nouvelles
semblent limiter ses marges de manoeuvres. Le coupable ? L'État,
forcément, qui ne cesse de raboter ses dotations dans l'espoir de
maîtriser son propre déficit.
DES CAPACITÉS D'INTERVENTION LIMITÉES
« Le contexte national reste marqué par un
impératif : la réduction de la dépense publique. À cela s'ajoute,
plus largement, les séries de réformes qui renouvellent
l'organisation des territoires mais aussi la relation entre l'État
et les collectivités locales » , s'est « plu à...