Boris Carène, coureur des Gwada Bikers 118 : « C'était six mois de sacrifice »
INTERVIEW

Boris Carène, coureur des Gwada Bikers 118 : « C'était six mois de sacrifice »

Propos recueillis par Philippe BRIOT
BLESSÉ. De sa chute à Pommier, Boris Carène (ici chez lui hier soir) gardera des ongles arrachés, des plaies, mais aucune fracture. Une cicatrice morale en revanche car le coureur des Gwada Bikers se sentait en très grande forme avant de tomber... (Ph. B.)
BLESSÉ. De sa chute à Pommier, Boris Carène (ici chez lui hier soir) gardera des ongles arrachés, des plaies, mais aucune fracture. Une cicatrice morale en revanche car le coureur des Gwada Bikers se sentait en très grande forme avant de tomber... (Ph. B.)

Un peu plus de 24 heures après sa sortie de route dans Pommier en direction de Pointe-Noire, son téléphone chauffe toujours autant pour le réconforter. Boris Carène, qui, « grâce à Dieu » , s'en est sorti presque indemne (pas de fracture), revient sur sa violente chute à près de 70 km/h et la souffrance d'avoir dû quitter le Tour. Un Tour sur lequel il se sentait très fort.

Racontez-nous, avec le recul, ce qui s'est réellement passé...
J'ai glissé dans le virage.
Le vélo a chassé de l'avant (et non de l'arrière comme on l'avait écrit dans une première version). Je n'ai pas pu m'arrêter. J'ai essayé de m'enrouler ensuite pour me stopper. Mais comme je n'avais pas de gants, je ne pouvais pas m'accrocher. C'est là que je me suis arraché les ongles dans le bitume.
On a appris qu'avant le départ, vous aviez bien gonflé vos pneus, peut-être trop non ?
Non, ça aurait joué si la...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger