Un « palais » où le sport n'est pas roi
LE GOSIER

Un « palais » où le sport n'est pas roi

Harry MAPOLIN
Le palais des sports du Gosier est de plus en plus fréquenté par les associations sportives de la ville. (H.M.)
Le palais des sports du Gosier est de plus en plus fréquenté par les associations sportives de la ville. (H.M.)

Pour sa deuxième rentrée, le palais des sports organise une journée portes ouvertes, ce samedi, de 9 à 13 heures. Une opération de séduction pour tenter de rentabiliser cet outil qui a coûté près de 21 millions d'euros.

Depuis un an, la gestion du palais des sports flambant neuf est confiée à la société Score, qui a nommé Claude Kiavué, ancien directeur du Centre des arts et de la culture de Pointe-à-Pitre, comme directeur.
Le souhait de Jean-Pierre Dupont a toujours été de mettre cette structure en gestion privée. « Un tel investissement financier demande une rentabilité et ce n'est pas dans la vocation de la Ville de faire des bénéfices » , avait confié le maire, avant même la fin des travaux. Au bout d'une année de gestion, il est encore difficile de savoir si l'exploitation de la structure est rentable ou pas. Selon Claude Kiavué, ce sont les grands événements tels les salons et les spectacles qui sont les plus rentables. Le sport vient en dernière position.
Aucun des espaces prévus pour héberger les ligues et comités des ligues n'est loué. Toutefois, durant l'année, l'université des Antilles-Guyane (UAG) utilise les équipements et les salles de cours pour la formation des étudiants en Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives). Le dojo, lui, est occupé par les clubs de judo et de karaté du Gosier ainsi que par le club de savate. Le Grand Gosier basket club y joue ses matches. Le club d'escrime utilise...

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