Quel avenir pour l'enseignement supérieur et la recherche aux Antilles ?
TRIBUNE

Quel avenir pour l'enseignement supérieur et la recherche aux Antilles ?

Deux universitaires, Fred Constant et Frédéric Régent apportent leur contribution à la réflexion sur l'avenir de l'enseignement supérieur et la recherche aux Antilles. Concernant la gouvernance, ils explorent les différentes options qui se présentent à la nouvelle université.

Née en 1982, l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG) traverse une profonde crise. Après un mois de grève, le pôle universitaire de la Guyane a obtenu sa séparation avec l'UAG. Dans le débat général sur l'université française, l'éclatement de l'UAG apporte une expression exemplaire de la nécessité de trouver un point d'équilibre entre l'autonomie de chaque établissement - ou pôle régional - et la mutualisation des expériences et des ressources. L'enjeu est de savoir comment atteindre cet objectif aujourd'hui : en privilégiant le droit commun ou en poussant plus avant son adaptation ?
On avait pensé avoir trouvé les termes de cet équilibre, hors du droit commun, avec l'ordonnance n°2008-97 du 31 janvier 2008 d'adaptation de la loi relative aux Libertés et aux Responsabilités des Universités à l'UAG. Or, à l'épreuve des faits, cette ordonnance n'a pas renforcé, loin s'en faut, la gouvernabilité de celle-ci. Sans sous-estimer le jeu des acteurs, le caractère dérogatoire du fonctionnement qu'elle a rendu possible, n'a pas produit l'effet escompté. Au contraire, elle a permis l'expression...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger