Immobilier : la disparition de la Girardin a marqué un coup d'arrêt

Immobilier : la disparition de la Girardin a marqué un coup d'arrêt

Céline GUIRAL
Catherine Guissard, présidente de la FNAIM Guadeloupe.
Catherine Guissard, présidente de la FNAIM Guadeloupe.

Un marché atone, des acquéreurs et des investisseurs attentistes, des banques frileuses... La situation de l'immobilier en Guadeloupe n'a pas connu de réveil ces derniers mois. Pour Catherine Guissard, présidente de la FNAIM Guadeloupe (Fédération Nationale de l'Immobilier), seule une vraie politique d'incitations fiscales pourrait amorcer à nouveau la dynamique attendue.

Il ne demande qu'à être ranimé. Léthargique depuis plusieurs mois, le marché immobilier local attend l'électrochoc qui lui permettra de repartir de plus belle. Car pour l'instant, les chiffres n'ont pas très belle allure. En 2013, l'investissement immobilier a certes progressé mais à un rythme ralenti (les crédits à l'habitat ont augmenté de 3,9% contre 8, 2% en 2012).
DES TRANSACTIONS EN RECUL DE 5%
Les acteurs, eux, s'observent de loin. « Nous sommes exactement dans la même tendance que connaît la Métropole, mais cette fois-ci, sans même un temps de décalage, explique Catherine Guissard, présidente de la FNAIM Guadeloupe. On subit les mêmes effets, en même temps. » À savoir, « un recul de - 5% des prix de vente, tous biens confondus en 2013 » , poursuit-elle. En volume de transactions, la chute est du même ordre : - 5% environ sur l'année. Et la situation ne devrait pas varier en 2014!
Et la question du pourquoi trouve éternellement la même réponse. « Le contexte économique peu favorable » , annonce d'une seule voix Catherine Guissard. « Les gens sont attentistes, et ce, malgré...

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