Ces personnes qui se disent victimes d'un mauvais sort
LES ABYMES

Ces personnes qui se disent victimes d'un mauvais sort

Nicolas LANCASTRE
Lysette Obydol, 81 ans, est une ancienne guérisseuse aujourd'hui à la retraite.
Lysette Obydol, 81 ans, est une ancienne guérisseuse aujourd'hui à la retraite.

Lors d'un débat ayant pour thème « L'impact de la sorcellerie à travers le temps dans la société guadeloupéenne » organisé dans le local du club des aînés, il a été beaucoup question du mauvais sort imaginaire qu'aurait jeté un voisin, un proche... Des affirmations qui, selon la psychologue Hélène Migerel, démontrent une profonde souffrance chez certains.

À l'initiative de l'Amicale des anciens cours complémentaires et des collèges des Abymes (AACC-CA), le grand public a été invité, samedi après-midi, à une conférence-débat qui avait pour thème « L'impact de la sorcellerie à travers le temps dans la société guadeloupéenne » . Hélène Migerel, sociologue-anthropologue, et Lisette Obydol, témoin guérisseuse, en ont été les intervenantes.
Cette conférence a permis de mettre en relief nos rites et coutumes bien enracinés dans une culture profonde. Très souvent, le gadé-zafé, voire le psychologue, est consulté par des personnes qui se disent victimes d'un sort jeté par leurs voisins. Des affirmations qui, selon Hélène Migerel, démontrent une profonde souffrance chez certains patients qui seraient victimes de tous les mauvais voeux du voisin. Un mauvais sort imaginaire envoyé par une femme...

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