William, vous avez rejoint en début de
saison le club de D2 turque de la ville de Giresun, au nord-est de
la Turquie, comment ça se passe ?
DE L'AUTRE COTE DE
L'ATLANTIQUE. Il y a plusieurs facettes. Déjà, le fait de
pouvoir évoluer dans un autre pays, c'est formidable. Je n'avais
jamais joué qu'en France auparavant. Le fait de changer de pays
avec ma famille, c'est quelque chose d'extraordinaire. A ce
niveau-là, je suis vraiment épanoui. La Turquie est un pays qui vit
pour le football, c'est comme une deuxième religion. Il y a une
vraie ferveur des supporters. Je me sens vraiment
footballeur.
Au niveau du terrain, ça a d'abord été un
peu compliqué. Au moment de la signature, on m'avait dit que
c'était pour être titulaire mais malheureusement, on ne m'a pas
laissé la chance de m'exprimer. J'ai commencé la saison sur le
banc. Après, j'ai été hors-groupe pendant trois matches. Ça a été
difficile mais j'ai continué à bosser dans...