CLARISSE HIERAIX

CLARISSE HIERAIX

Céline GUIRAL
(Yvan Cimadure)
(Yvan Cimadure)

On se retrouve dans le grand salon de la Creole Beach, au Gosier. Ce soir-là, l'hôtel bruisse des rires et des allers et venues des invités des Kréyòl Fashion Days. Lovées dans de larges fauteuils, j'échange avec Clarisse Hieraix. Née à Marie-Galante, cette créatrice de mode s'est fait un nom dans la haute couture. Questions sur-mesure pour une femme à l'allure incroyable. Une classe où les plissés jouent avec des coupes glamour et parfaitement ajustées. L'ombre et la lumière y ont raison des couleurs. Pour un charme presque hors du temps. Une élégance déroutante. Subversive.

Coco Chanel : « Si une femme est mal habillée, on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue, c'est elle que l'on remarque » . Les femmes en Clarisse Hieraix sont des femmes que l'on n'oublie pas ?..
Je ne dirais pas ça. Les clientes qui achètent mes collections ont de fortes personnalités. Elles ont un style bien à elles. Ce sont des femmes qui savent exactement qui elles sont et où elles vont. Donc l'attitude, elles l'ont en général! (Elle rit)
La première fois que tu as eu une aiguille entre les mains ?
Je dirais à l'âge de 14 ou 15 ans, mais c'est assez flou. Je sais que je voulais être dans la mode. Je me souviens que je voulais refaire toute la déco dans l'appartement de mes parents, refaire les rideaux, mais j'ignorais encore que je voulais devenir designer. Je rêvais de créer des robes.
Ce que notre style dit de nous ?
Mmmmm... On dit que l'habit ne fait pas le moine, mais c'est faux. Je n'y crois pas en tout cas. Pas à notre époque.
Qu'y a-t-il de Marie-Galante dans tes créations...

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