Les agriculteurs de Daubin sur le terrain du droit international
SAINTE-ROSE

Les agriculteurs de Daubin sur le terrain du droit international

Claudia BELTON
Les agriculteurs de Daubin se disent décidés de se battre jusqu'au bout pour les « terres héritées de l'esclavage » .
Les agriculteurs de Daubin se disent décidés de se battre jusqu'au bout pour les « terres héritées de l'esclavage » .

Le Collectif de l'Ouest de Sainte-Rose et des environs (COSE) et le LKP continuent de défendre les exploitants agricoles de Daubin. À leurs côtés, désormais, Me Gilles Devers et de Mireille Fanon-Mendes-France.

Je suis propriétaire par mes ancêtres » , lâche, la voix tremblotante, ce Saint-Rosien aux cheveux poivre et sel. Debout, ses yeux parcourent l'assistance. « Je veux quelque chose pour le sang que mes ancêtres ont versé. Je ne laisserai pas tomber. » À Daubin, dans le local du Collectif de l'Ouest de Sainte-Rose et des environs (COSE), on applaudit ce héros qui a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Les agriculteurs de Daubin ont été conviés, hier, à une conférence de presse sur « l'accès à la propriété dans les colonies françaises à travers le procès des cultivateurs de Daubin » . Aux premières loges, Jean-Luc Nestor, président du COSE, et Élie Domota, secrétaire général du Lyannaj Kont Pwofitasyon (LKP), unis comme un seul homme, pour défendre la cause des agriculteurs.
Ils réclament justice face à Hubert De Jaham, représentant...

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