« Les montants des aides sont couverts sans
risque de remboursement, contrairement à ce qu'a fait celui qui
nous donne des leçons! » George Pau-Langevin n'a apprécié que
modérément les attaques dont elle a fait l'objet de la part des
lobbyistes d'Eurodom au sujet de l'octroi de mer et du règlement
général d'exemption par catégorie (RGEC).
Ce nouveau système, qui remplace celui des
aides notifiées à Bruxelles, est considéré par les entrepreneurs
ultramarins comme une acceptation du plafonnement des aides
nationales au détriment de l'ancien qui visait à compenser les
handicaps structurels. La ministre s'en défend : « Nous sommes
parvenus à faire avaliser l'octroi de mer et sécuriser les aides
d'État. La Commission européenne a une nouvelle manière de
fonctionner avec le RGEC dont l'intérêt est de donner plus de
latitude aux États. »
LE PLAFOND RELEVÉ DE 15 POINTS
Et si certaines aides se trouvaient exclues
du RGEC, Bruxelles a fait distribuer des lettres de confort. « Les
montants maximums ne nous arrangent pas forcément...