Jocelyn Martin, « dévoreur » de temps
TRAIL

Jocelyn Martin, « dévoreur » de temps

Tom MOLLARET
RÉVÉLATION EN GUADELOUPE. Il participe à son premier Volcano, en 2012, sans être vraiment préparé. Il se perd mais finit malgré tout 17e. C'est la révélation pour ces épreuves extrêmes. (Adrian AKO)
RÉVÉLATION EN GUADELOUPE. Il participe à son premier Volcano, en 2012, sans être vraiment préparé. Il se perd mais finit malgré tout 17e. C'est la révélation pour ces épreuves extrêmes. (Adrian AKO)

Son éclosion a surpris tout le monde du trail en Guadeloupe. Inconnu en juillet 2012 lors de sa dernière arrivée sur l'île, Jocelyn Martin s'est rapidement fait un nom à force d'abnégation. Pourtant, le vainqueur du Volcano 2013 n'en est pas à ses premiers essais et force l'admiration de tous ceux qu'il croise. Passionné de sports, ce Manceau s'est construit une carapace qui semble indestructible et fait de lui l'un des grands favoris de la première édition de la Transkarukera. Départ demain soir à 22 h 15 à Basse-Terre.

PORTRAIT. Intenable, il n'a jamais cessé d'avancer. Plus vite que les autres. Une affaire de survie. Une histoire de vie. « À 19 ans, j'ai quitté le domicile familial car ma mère, séparée de mon père, est partie s'installer à Mayotte. J'ai pris mon indépendance très tôt. » Il va retrouver sa grande soeur, Messaline, partie quand il avait 13 ans. « On a passé 1 an et demi ensemble au Mans. »
Une période où il contracte le virus des voyages. « Il était plein d'énergie et un peu turbulent mais il n'a jamais eu de problème, se souvient Raphaël Chable, l'un de ses meilleurs amis. Il était très sociable. Jeune, il ne se voyait pas vivre ailleurs qu'au Mans. Puis, à 18 - 20 ans, il a eu la bougeotte. » Au moment de démarrer des études en Staps, en 2001, il se rend pour la première fois en Guadeloupe avec un ami de Capesterre-Belle-Eau. Un an avant que sa soeur ne s'y installe. Il revient sur l'île en 2003, en vacances, chez Messaline...

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