C'était l'objectif pour Bhiki, gagner cette
28e édition des Grands-Fonds, l'une des épreuves les plus prisées
du monde automobile. Et ils étaient 19 candidats à la succession de
l'équipage Powell/Kancel, vainqueur en 2010. Mais rapidement, Bhiki
a montré qu'il serait très dur de devancer sa terrible Peugeot 306
super Maxi. Sur les deux spéciales entre Lamarre et Douville, il
prend déjà trente secondes d'avance sur un duo composé de
Buchholzer et Loïc Derussy. Et il enfonce encore le clou lors des
deux épreuves suivantes. Bhiki est dans son élément, à l'aise dans
les courbes, agressif dans les lignes droites. Il fait le boulot. «
Je me sentais très bien sur ce rallye, un petit, mais un bon
Grands-Fonds. La voiture était très performante, fiable. Nous
étions en symbiose avec elle. Il manquait des pilotes, mais nous
étions là. Nous avons attaqué très fort au départ, car nous tenions
à faire une grande course. » Son avance dépasse...