Qu'est-ce que vous regrettez de ne pas
avoir fait concernant les Outre-mer lorsque vous étiez aux affaires
?
Je n'ai pas de regret concernant les trois
ans où j'ai exercé les fonctions de ministre de l'Agriculture et de
la Pêche. Dans la dynamique du conseil interministériel de
l'Outre-mer de 2009, beaucoup a été fait pour l'agriculture des
Dom. Pour consolider les cultures traditionnelles d'exportation, la
banane et la canne à sucre, dans le contexte de dérégulation
européenne.
Ensuite, pour diversifier les productions
locales à destination des consommateurs locaux. Nous sommes venus
en aide aux pêcheurs antillais gravement frappés par la pollution
par la chlordécone, avec des aides d'urgence. Je me suis battu à
Bruxelles pour imposer l'interprofession réunionnaise des produits
de la mer ; une première en France. Elle a fait école et les
Réunionnais peuvent en être fiers. Les agriculteurs et les pêcheurs
ultramarins savent que je reste attentif à leur situation. Je serai
notamment très vigilant sur les conséquences de la fin des quotas
sucriers pour les producteurs ultramarins.
Qu'avez-vous retenu de la crise sociale de
2009 aux Antilles ?
Je retiens...