Stéphanie SÉRAC
Depuis peu, un atelier lapidaire
est installé sur l'île. La Désirade, un gros caillou ?
Ceux qui qualifient l'île en ces termes ne croient pas si bien
dire. Car, sans le savoir, les Désiradiens ont sous les pieds une
mine à ciel ouvert. Ce ne sont pas des diamants mais pour autant la
géologie de l'île est reconnue comme « exceptionnelle » . Son socle
est composé de jaspes : radiolarite (1), calcédoine... Tout autour
de l'île, des affleurements sont visibles. Normalement, ces pierres
devraient être sous l'eau, à plusieurs milliers de mètres. « On les
trouve habituellement à 3 000 ou 4 000 mètres de fond sur le
plancher sous-marin » , explique Luc Legendre, géologue et chargé
de mission biodiversité à la Diren (Direction régionale de
l'environnement). La radiolarite (une pierre qui va du gris vert au
brun chocolat) est susceptible de prendre un très beau poli et de
rentrer dans la catégorie des pierres semi-précieuses » , note M.
Legendre. Il y a des affleurements à Porto-Rico, dans l'isthme de
Panama mais dans les Petites Antilles, on en trouve seulement à la
Désirade.
Protéger et exploiter
De là à en faire des bijoux, il n'y a qu'un
pas et quatre...
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