Avec ou sans houle, avec ou sans vent
portant, David Mocke aura été imbattable, que ce soit sur les 26
kilomètres entre La Désirade et Saint-François ou sur les 23 de la
seconde manche, entre Sainte-Anne et Pointe-à-Pitre, samedi.
En kayak, des conditions météo clémentes ne
sont pourtant pas de bon augure pour les pagayeurs. Sans houle, pas
moyen de lancer le kayak dans des surfs qui permettent de reposer
les bras ; sans vent, l'effort est forcément plus intense. Samedi
matin, c'est donc à la seule force des bras que la cinquantaine de
concurrents a rallié Lauricisque. Pas de quoi bouleverser le numéro
un mondial. « Je n'ai pas vraiment eu de souci, lâche le vainqueur,
sans grand émoi. J'ai dû faire une moyenne de 13 km/h, dans ces
conditions, ce n'est pas trop mal. » Certes, mais une fois de
plus,...