La création d'une fondation pour la mémoire de l'esclavage

La création d'une fondation pour la mémoire de l'esclavage

Sophie LE MOIGN
Le 10 mai 2001, la loi Taubira reconnaissait la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité.
Le 10 mai 2001, la loi Taubira reconnaissait la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité.
Le 10 mai, c'était la Journée de la commémoration de l'esclavage en France. Une date choisie par Jacques Chirac il y a aujourd'hui 10 ans. Si en 2015, la commémoration s'était faite lors de l'inauguration du Mémorial ACTe en présence du président de la République, François Hollande, cette année, c'est aux Jardins du Luxembourg que s'est déroulée la cérémonie avec le révérend Jesse Jackson en invité d'honneur. Le chef de l'État français en a profité pour annoncer la création d'une fondation pour la mémoire de l'esclavage « avant la fin de l'année » . Comme il l'a précisé, cette fondation « diffusera la connaissance de l'esclavage, de la traite mais aussi tout le combat des abolitionnistes » . Une annonce dans la droite ligne de la position affichée par François Hollande sur la question des réparations, qui doivent être « morales » et non pas « financières » , selon lui. Cette fondation va-t-elle éclipser le Mémorial ACTe, devenu « l'un des plus puissants leviers de l'attractivité de notre territoire » selon la présidente du conseil départemental, Josette Borel-Lincertin. Finalement, la création...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger