Dans la tête d'un pyromane

Dans la tête d'un pyromane

MOTIVATION. La pyromanie frappe des gens normaux. C'est une maladie qui peut toucher monsieur tout le monde et conduit à des actes destructeurs, comme ici, un incendie au Moule. (R.B.)
MOTIVATION. La pyromanie frappe des gens normaux. C'est une maladie qui peut toucher monsieur tout le monde et conduit à des actes destructeurs, comme ici, un incendie au Moule. (R.B.)

À Sainte-Anne, au Gosier, dans le Nord Grande-Terre, à Baie-Mahault, les incendies, plus volontaires qu'accidentels, mettent gendarmes et pompiers sur le qui-vive. Pyromanes ou incendiaires, qui sont ces hommes qui mettent en péril la vie des autres ?

Ils sont fascinés par le feu, ils veulent faire du mal, purifier, etc. Les pyromanes ne sont pas des gens normaux. Psychopathes, pervers ou malades délirants, c'est ainsi que Denis Puech, psychiatre en milieu hospitalier, estime qu'il est nécessaire de classifier ces personnes qui, en général, sont des hommes. La pyromanie est une maladie. Certes, encore mal étudiée, mais décelée.
Pour le psy, les malades délirants font partie des cas les plus fréquents. Ce sont souvent des personnes qui s'adonnent régulièrement à l'alcool et qui souffrent d'un délire de persécution. Elles peuvent mettre le feu à des poubelles, des broussailles ou même des maisons d'habitation, sans aucun motif.
FRUSTRÉS, ASSOIFFÉS DE VENGEANCE
Les plus dangereux demeurent les psychopathes. « L'acte, chez eux, peut être déclenché par une frustration, un besoin de vengeance » , explique le psychologue. On l'a vu récemment au Gosier, où un SDF a mis le feu à la maison qu'il squattait, après un...

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