Une boulangerie à ciel ouvert aux Abymes

Une boulangerie à ciel ouvert aux Abymes

Nathalie DINANE
DEUX GÉNÉRATIONS. Le premier coupe la pâte, le deuxième enroule ou tresse et le troisième finalise. Les boulangers sont présents aujourd'hui et demain sur l'esplanade de l'office du tourisme des Abymes. (N.D.)
DEUX GÉNÉRATIONS. Le premier coupe la pâte, le deuxième enroule ou tresse et le troisième finalise. Les boulangers sont présents aujourd'hui et demain sur l'esplanade de l'office du tourisme des Abymes. (N.D.)

Aujourd'hui et demain, les boulangers sortent de leur laboratoire et vont à la rencontre du public. La Fête du pain leur donne l'occasion de faire la promotion de ce métier exigeant et passionnant, mais aussi d'échanger avec la population sur son évolution. Les jeunes sont à l'honneur cette année.

À la table de travail, deux générations de boulangers se côtoient. Ils donnent l'image du passage de témoin. Ils se sont installés sur l'esplanade de l'office du tourisme des Abymes, jusqu'à demain. Ils sont venus de Goyave, Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire, Morne-à-l'Eau, Baie-Mahault... pour que la Fête du pain soit belle.
D'un côté, les fours, à côté, le pétrin. Devant les vitrines, tout a été installé afin de réaliser des pains de toutes sortes et toutes formes. Natté, en boule, en baguette, banneton, le pain est l'aliment le plus consommé. Le boulanger est donc un personnage indispensable.
C'EST AINSI QUE SE FAIT LA TRANSMISSION
Gérard Bartebin est l'exemple du jeune qui souhaite que le regard des autres change sur les boulangers et que la boulangerie ne soit pas un choix par défaut, une voie de garage. Gérard Bartebin a repris la boulangerie du rond-point de Bosredon après avoir travaillé longtemps dans une entreprise de matériaux de construction. « C'est un métier exigeant car il requiert de la rigueur et du sérieux. Le boulanger...

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