Aujourd'hui, chacun d'entre nous va jeter
dans sa poubelle 1,100 kg de déchets. Sur un an, et multiplié par
les quelque 406 000 personnes qu'abrite l'archipel, ça finit par
faire un tonnage considérable, qui coûte cher, très cher à traiter.
La preuve ? Le budget nécessaire à la construction, en cours, de la
plate-forme de traitement de la Gabarre est de 170 millions
d'euros, fonctionnement non compris. On entre aujourd'hui dans la
Semaine européenne de réduction des déchets. Déclinée à l'échelon
national via le Grenelle de l'Environnement, elle a pour objectif,
à moyen terme, de nous faire produire une petite dizaine de kilos
d'ordures de moins d'ici à cinq ans.
Déclinée au niveau local, elle est plus
ambitieuse (lire ci-contre). Et cette ambition est logique, pour au
moins deux raisons. La première, c'est que malgré des progrès
importants, nous ne disposons pas encore, en Guadeloupe, de
l'ensemble des filières de recyclage. Tout déchet recyclable qui ne
peut être traité ici doit forcément être exporté vers des filières,
avec les coûts que cela suppose. La seconde, c'est que les déchets
non recyclables aboutiront, à terme, dans l'incinérateur. Et que
moins un incinérateur fonctionne, mieux on se porte, surtout quand
on habite juste à côté...
Des gestes simples, sans effort
On se bat. Le tri sélectif se
développe,...