Alexandre : « On n'a pas à juger le peuple surinamais »

Alexandre : « On n'a pas à juger le peuple surinamais »

Kerwin ALCIDE
Les élus et représentants du secteur économique respectent le choix des électeurs surinamais et comptent conforter les échanges (DR)
Les élus et représentants du secteur économique respectent le choix des électeurs surinamais et comptent conforter les échanges (DR)

L'arrivée au pouvoir - même démocratiquement - de Desi Bouterse divise la Guyane. Ceux qui seront en contact avec lui, dans le cadre de la coopération régionale ou des échanges économiques, se prononcent.

Le retour au pouvoir de Desi Bouterse n'a pas laissé la Guyane indifférente. Pourtant les réactions du monde économique et politique ont été extrêmement timides, voire inexistantes.
« C'est indéniable que l'arrivée au pouvoir de Desi Bouterse est un événement important » , confie Jean-Paul Le Pelletier, qui était outre-Maroni il y a quelques jours. Le président de la Chambre de commerce plante d'ailleurs le décor : « L'arrivée de Bouterse va marquer un tournant nouveau dans les relations entre la Guyane et le Suriname » .
« Chacun espérait secrètement une troisième voie » , explique pour sa part Chantal Berthelot, présidente du groupe France-Suriname à l'Assemblée nationale. Une troisième voie qui aurait « rassuré tout le monde » , en évitant à la fois Desi Bouterse et Ronny Brunswijk, les deux principaux animateurs de la guerre civile au Suriname. « Dans son pays, la loi ne l'empêche pas d'être candidat, ni aucune loi internationale » , poursuit la députée. Comme le président de Région, elle estime qu'il « ne faut pas juger les Surinamais » : « On doit accepter ce verdict, celui d'un peuple souverain » . Chantal Berthelot assistera à l'investiture du nouveau président, le 3 août prochain à Paramaribo.
Rodolphe Alexandre a lui aussi déjà reçu son invitation. « J'irai » , affirme le président de Région, dont...

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