Kenji Grillon, karatéka : « Si je reviens, ce n'est pas pour jouer »

Kenji Grillon, karatéka : « Si je reviens, ce n'est pas pour jouer »

Propos recueillis par Philippe BAUDET
(BOULANGER/FFKDA)
(BOULANGER/FFKDA)

Dans quinze jours en Turquie (19 - 22 mars), Kenji Grillon va retrouver le plus haut niveau européen. Un peu plus d'un an après une blessure au genou, le Guadeloupéen a plus faim de titres que jamais.

Ça n'est pas une grosse surprise, Kenji Grillon fait partie de la sélection qui défendra les couleurs françaises aux championnats d'Europe d'Istanbul, du 19 au 22 mars. Un peu plus d'un an après une grave blessure au genou, qui l'a tenu éloigné des tatamis durant de longs mois, le double champion du monde (individuel et par équipe en 2012) revient à son meilleur niveau. Ces championnats d'Europe sont pour lui l'occasion rêvée de le prouver à ses adversaires. Et d'ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.
Comment avez-vous réagi en apprenant la semaine dernière votre sélection pour les championnats d'Europe d'Istanbul ?
Ça ne m'a pas surpris parce que j'ai obtenu de bons résultats depuis mon retour de blessure. Pour ma compétition de rentrée, j'avais fait troisième à l'Open de Venise.
Ensuite, j'ai remporté la Coupe de France. À l'Open de Paris, je suis troisième et le seul Français sur le podium. Et après, j'ai gagné l'Open de Hollande. Donc même si ça n'était pas officiel jusque-là, je savais que...

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