Hier, Dominique Panol est arrivé libre au
palais de justice de Basse-Terre. Il l'a quitté, sans menottes,
mais sous escorte policière. La chambre de l'instruction de la cour
d'appel a rendu son délibéré et prononcé son placement en détention
provisoire. Sitôt la décision rendue, le chanteur, mis en examen
pour le meurtre de son fils Terence (18 ans), a été conduit à
Baie-Mahault pour y être incarcéré.
Une décision à laquelle, visiblement, ne
s'attendait pas le chanteur. « Il est très fragile
psychologiquement et il est étonné que sa parole n'ait pas été
entendue » , indiquait, hier, l'un de ses conseils, Me Évita
Chevry. Conseils qui, depuis le début de l'affaire, plaident la
légitime défense. Me Chevry est plus lucide. « Je ne suis pas
totalement surprise - j'avais senti de l'hostilité -, mais je suis
déçue. »
LA DÉCISION DU JLD INFIRMÉE
Le 14 mai dernier, le juge des libertés et
de la détention (JLD), avait décidé de la remise en liberté sous
contrôle judiciaire du chanteur. Avec différentes obligations :
fixer son domicile au Moule ; ne pas en sortir, sauf pour raison
médicale, les besoins de l'enquête...