Destinée à provoquer un apaisement, la
réunion de jeudi soir à la préfecture n'a fait qu'exacerber les
tensions. « Les gérants sont furieux » , confiait, vendredi,
Patrick Collé, à l'issue d'une assemblée générale de l'organisation
professionnelle des gérants.
Furieux ou pas, ils ont néanmoins décidé
d'accorder une semaine de sursis. « On se donne cette semaine pour
lancer une vaste communication sur les réseaux sociaux, à
destination de la population, et pour rencontrer les politiques qui
nous en ont fait - ou qui nous en feront - la demande. À l'issue de
cette semaine, nous sommes très clairs : si nos problèmes n'ont pas
été résolus, les stations fermeront. Avant les élections. »
LA REVALORISATION RÉEXAMINÉE
Les gérants espèrent aussi réussir à
provoquer, au cours de ces sept jours, une réunion avec l'ensemble
des acteurs, notamment la Sara et les compagnies pétrolières,
incontournables sur ce sujet. Ces deux acteurs majeurs n'ont pas
été conviés à la réunion de jeudi en préfecture (lire
ci-contre).
Rappelons...