Carburant : une semaine de sursis

Carburant : une semaine de sursis

Marc ARMOR
Patrick Collet et Marc Petrelluzzi : « Si nos problèmes ne sont pas résolus dans la semaine, on ferme. »
Patrick Collet et Marc Petrelluzzi : « Si nos problèmes ne sont pas résolus dans la semaine, on ferme. »

Les gérants se donnent une semaine pour communiquer. Après, élections ou pas, ils ferment.

Destinée à provoquer un apaisement, la réunion de jeudi soir à la préfecture n'a fait qu'exacerber les tensions. « Les gérants sont furieux » , confiait, vendredi, Patrick Collé, à l'issue d'une assemblée générale de l'organisation professionnelle des gérants.
Furieux ou pas, ils ont néanmoins décidé d'accorder une semaine de sursis. « On se donne cette semaine pour lancer une vaste communication sur les réseaux sociaux, à destination de la population, et pour rencontrer les politiques qui nous en ont fait - ou qui nous en feront - la demande. À l'issue de cette semaine, nous sommes très clairs : si nos problèmes n'ont pas été résolus, les stations fermeront. Avant les élections. »
LA REVALORISATION RÉEXAMINÉE
Les gérants espèrent aussi réussir à provoquer, au cours de ces sept jours, une réunion avec l'ensemble des acteurs, notamment la Sara et les compagnies pétrolières, incontournables sur ce sujet. Ces deux acteurs majeurs n'ont pas été conviés à la réunion de jeudi en préfecture (lire ci-contre).
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