CES ANECDOTES QUI ONT MARQUÉ LEUR ENFANCE

CES ANECDOTES QUI ONT MARQUÉ LEUR ENFANCE

Propos recueillis par N.C.-D. et Phi.B.
(D. C.-L.)
(D. C.-L.)

Yeux pétillants où défilent le film des souvenirs d'enfance aux côtés de leur mère sept personnalités locales (patron, artiste, syndicaliste, sportif, retraitée) se souviennent d'anecdotes qui les ont marquées. On retrouve à travers leurs témoignages, l'archétype de la mère guadeloupéenne : aimante, protectrice mais ferme, enjouée et ô combien compréhensive. A travers ces souvenirs et anecdote, c'est un grand hommage que nous rendons à toutes les mères.

ELIE DOMOTA, PORTE-PAROLE DU LKP ET SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'UGTG : Zòt ké manjé-y, léRandal ké pasé
Lorsque nous étions petits avec mes frères, nous habitions Pointe-Noire, à Gommier. Pendant les grandes vacances, ma mère allait laver le linge à la source, au bord de la rivière. Quand elle partait le matin, elle laissait, pour notre encas, quelques mangues. Avec comme recommandation : zòt ké manjé-y, lé Randal ké pasé. Je me souviens qu'avec mes frères, nous restions assis sur les roches, dehors devant la maison, à surveiller l'arrivée de Randal. C'était le nom du transport qui faisait Pointe-à-Pitre/Pointe-Noire. Lé nou té ka tann bri a kar a Randal, nou té ka varé si mango la. J'ai compris plus tard que le car passait aux alentours de 9 heures et que ma mère avait choisi cette option parce qu'elle ne voulait pas que l'on mange les mangues trop tôt. Aucun d'entre nous ne dérogeait à cette règle, de peur d'être dénoncé ou de dénoncer au moindre regard! Rires.
WILLY ANGÈLE, PRÉSIDENT DU MEDEF : Ne jamais oublier d'où je viens
(D. C.-L.)
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