Le mois de juillet est une période
d'intense activité pour les gardes moniteurs du Parc national de la
Guadeloupe : à pied d'oeuvre quinze jours avant l'ouverture de la
chasse pour « débusquer » les camps de chasseurs illégalement
construits dans le coeur du Parc, ces agents ont effectué plusieurs
opérations de police depuis le début du mois de juillet.
Ce travail de surveillance et de contrôle
porte ses fruits : il a permis de dresser vingt-deux procès-verbaux
pour actes de chasse prohibée en forêt tropicale. Les infractions
relevées portent sur la détention d'armes de chasse en zone
protégée, la destruction d'animaux sauvages, la mutilation ou la
coupe de végétaux (en vue de dégager des zones de tirs ou de
construire des postes d'observation), l'introduction de chiens, et
le dépôt de détritus. Des armes ont été saisies, des sacs
confisqués... A noter que douze des quatorze contraventions
constatées en forêt l'ont été dans le seul massif de la Madeleine,
sur la commune de Trois-Rivières. Dans la Réserve naturelle,
également sous la surveillance des gardes du Parc national, deux
procès-verbaux ont été dressés pour pêche sous-marine interdite à
proximité de l'Ilet Fajou, durant la même période. Un bateau, des
fusils, et plus de 40 kg de poissons ont été...