Violence en soirée : la sécurité est très compliquée

Violence en soirée : la sécurité est très compliquée

Par Lovely Eliac (l.eliac@agmedias.fr)
Des armes circulent activement
Des armes circulent activement • COSTA

Un meurtre en discothèque, un vigile récemment blessé par arme à feu. Les récents faits-divers de l'île ont relancé le débat sur la sécurité au sein des événements festifs. D'autant plus que les grandes vacances sont propices à un regain de violences. Reportage.

Une circulation intensive des armes à feu, la surenchère de la violence chez les plus jeunes, des organisateurs inexpérimentés. Chacun y va de sa théorie. Mais le constat est unanime : la violence s'est doucement installée au cœur des discothèques, des bars, festivals, et même dans les déjeuners champêtres, en Guadeloupe. Bref, la tension est palpable ! Et si beaucoup possèdent des avis bien tranchés sur la question, il n'est pas rare de voir des Guadeloupéens fuir certains évènements parce qu'ils tiennent tout simplement à leur sécurité.

« Les agents de sécurité n'ont aucun pouvoir »

Interrogé, le chef de la sécurité d'une société très prisée a préféré garder l'anonymat, en acceptant tout de même de nous livrer quelques pistes de réflexion. « Certaines personnes savent pertinemment que les agents de sécurité n'ont aucun pouvoir. Ils viennent armés, ça sort, ça dégaine, ça tire. J'ai même déjà eu un agent blessé. Chez nous, il y a beaucoup d'armes qui circulent et les mecs viennent faire les chauds en soirée. La sécurité est devenue très compliquée lors des évènements. Nous sommes dans une période d'après Covid. Certains sont excités, ont besoin de se taper dessus et ont besoin de violence pour faire leurs preuves ou régler des comptes. » Ce témoin ne met pas tout le monde dans le même sac : « Certains organisateurs sont très sérieux mais d'autres non et ne veulent pas forcément mettre en place tous les dispositifs nécessaires à...

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