La tomate locale éveille la curiosité du préfet
SAINT-CLAUDE

La tomate locale éveille la curiosité du préfet

Yvor J. LAPINARD
Une douzaine de personnes travaillent à la station de conditionnement de Parnasse pour ravitailler le marché local. (Y.J.L.)
Une douzaine de personnes travaillent à la station de conditionnement de Parnasse pour ravitailler le marché local. (Y.J.L.)

Coût élevé de la production, conditions climatiques et autres problèmes sanitaires mettent la pression sur les producteurs de tomates de montagne.

De diversification végétale, fruits et légumes, tomates de montagne, accompagnement, il en a beaucoup été question, hier matin, sur les hauteurs de Saint-Claude. C'est que le préfet de région, Amaury de Saint-Quentin, avait décidé de rencontrer le monde agricole, en particulier la SCEA (1) Les jardins de Parnasse, à travers son exploitation de tomates située au Grand Matouba, et sa station de conditionnement, à Parnasse. Évidemment, la Sica (2) Les Alizés, à laquelle la SCEA adhère, était également présente.
Une visite qui, de l'avis du préfet, avait un caractère particulier. « Quand un nouveau préfet arrive, on lui présente un dossier agricole insistant sur la canne et la banane. Certes, fait remarquer le représentant de l'État, si ces deux cultures ont une vraie place dans l'agriculture guadeloupéenne, j'ai voulu pour ma première sortie sur le terrain aller à la rencontrer du monde des fruits et légumes. Car je pense qu'on ne peut pas réduire l'agriculture de ce pays à la seule canne ou à la seule banane, quels que soient leur poids ou leur histoire dans l'économie agricole. »
Des réponses à apporter...
En rencontrant les exploitants qui, pour certains d'entre eux, sont passés par la banane avant de se reconvertir, avec succès,...

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger