Sainte-Rose. Les habitants de la cité Légitimus expliquent la loi du silence

Sainte-Rose. Les habitants de la cité Légitimus expliquent la loi du silence

Boris COLOMBET
LE CALME APRÈS LA TEMPÊTE. Assurer une présence visible sur le terrain en se réappropriant le secteur! C'est le credo retenu, hier, par la gendarmerie qui, après les tirs essuyés mercredi soir, a multiplié les patrouilles cité Légitimus. Du côté des riverains, cette présence rassurait : « Ce qui s'est passé a un seul mérite, celui de ramener du calme. Après avoir tiré sur des forces de l'ordre, l'équipe de jeunes ne reviendra pas de sitôt. » (Roberto Birhus)
Après les tirs qui ont atteint trois gendarmes, mercredi soir, les scènes de crime ont été identifiées par les enquêteurs à la bombe orange (photo Roberto Birhus)

L'article consacré au climat de terreur régnant dans la cité Légitimus à Sainte-Rose où trois gendarmes ont été blessés par des coups de fusils, n'est pas passé inaperçu. Parmi les réactions de nos lecteurs-internautes : beaucoup d'interrogations concernant le degré d'information des autorités. Cette question, nous l'avons posée aux habitants concernés. Leurs réponses se montrent riches d'enseignements.

« Est-ce que le maire de Sainte-Rose et les forces de l'ordre étaient informés de la situation de ce quartier ? Les habitants ont-ils signalé aux autorités ces faits ? » Voilà quelques-unes des réactions postées, sur notre site franceantilles.fr, par certains de nos lecteurs, à la suite de notre dossier consacré au climat de terreur régnant cité Légitimus bien avant les coups de feu tirés mercredi soir en direction des gendarmes.
À l’instar de nos internautes, nous avons, nous aussi, été interloqués face à des récits « incroyables dans un état droit »,...

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