Dix heures avant l'accident qui a coûté la vie à une participante aux JMJ à Mana (lire en page 2) hier, une première collision dramatique a endeuillé la Guyane. Yolanda Suares Santana, 17 ans depuis janvier, est morte sur la RN3, entre le rond-point des Maringouins et le carrefour de Cabassou, à Cayenne. L'adolescente avait passé la soirée chez elle, à Eau-Lisette, avec son copain. Vers 22 h 30, « ils sont partis faire un tour et ne sont pas revenus » , raconte une amie de sa maman. L'adolescente monte à l'arrière du scooter de son compagnon. Ils prennent la RN3. Selon les premiers éléments recueillis par les policiers, une Mégane arrive derrière eux et les percute. Le scooter est projeté une cinquantaine de mètres plus loin. Malgré les soins prodigués par les sapeurs-pompiers et l'équipe du Smur, la jeune fille décède. Son copain et le conducteur de la voiture sont conduits à l'hôpital, d'où ils sortent quelques heures plus tard. Le conducteur est alors placé en garde à vue. Âgé de 17 ans, il avoue qu'il a emprunté la voiture de sa soeur pour passer la soirée. Titulaire du livret d'apprentissage (conduite accompagnée), il était seul dans la voiture. Selon le parquet, il a expliqué que pour rentrer chez lui, il a fait un détour car il estimait qu'il avait trop bu. Devant les policiers, il a expliqué avoir été ébloui par un camion-poubelle qui arrivait face à lui et ne pas avoir vu le scooter, sur cette portion de route dépourvue de lampadaires. L'enquête tentera d'établir si l'engin était éclairé et si les deux passagers portaient un casque. La garde à vue se poursuit aujourd'hui. Les résultats des tests d'alcool et de drogue ne seront connus que dans plusieurs jours. - « Elle voulait faire du commerce international »
Yolanda Suares Santana était l'aînée de quatre enfants. Après avoir passé ses premières années au Brésil, chez sa grand-mère, elle a rejoint sa maman à Saint-Georges, puis l'a suivie à Cayenne. Elle y a fait sa scolarité, notamment au collège Paul-Kapel et au lycée Max-Joséphine. « Elle avait envie de faire du commerce international » , se souvient Giovanni Ribeiro, président de Bragua culturel de la jeunesse. Avec son association, il l'aidait dans ses démarches pour se former et trouver du travail. « En septembre, elle devait suivre un stage avec le centre de formation Émergence. C'était une fille sympa, très aimable. »
Un avis partagé par une amie de la famille : « C'était une fille très douce, très calme, joviale comme toutes les jeunes filles de son âge. »
Vos commentaires
il n'avait pas encore le permis de tuer
la loi francaise est trop laxiste à l'égard des conducteurs irresponsable(jeunes comme adulte).Au U.S.A pour excès de vitesse ou conduite en état alcoolique ce serait sur le champs les menottes aux poignés et quelques heures au poste de police(incarcération ou isolement).
on le voit très bien dans les series américaines bien souvent basées sur des faits reels.
Une fois de plus une famille endeuillée par un inconscient qui non seulement ne possédait pas le permis mais avait trop bu.
Bordel! que faut-il encore pour ces chauffards soient envoyés devant une COUR d'ASSISES?