Un plan d'action est en réflexion pour sauver l'îlet Caret
SAINTE-ROSE

Un plan d'action est en réflexion pour sauver l'îlet Caret

Des prestataires ont installé des campements sauvages en toute illégalité.
Des prestataires ont installé des campements sauvages en toute illégalité. • CLAUDIA BELTON

Le Parc national, le conservatoire du littoral, les prestataires économiques et la commune veulent bâtir ensemble un plan de gestion pour protéger les îlets Blanc, La Biche et surtout Caret, trop fréquenté et gagné par l'érosion.

Dans le cadre d'une bonne gestion des sites naturels, le Parc national de Guadeloupe a réuni, vendredi, le conservatoire du littoral, les services de la commune et les opérateurs touristiques pour discuter de la visite des îlets du Grand Cul-de-sac marin : l'îlet Blanc, l'îlet Caret et La Biche. Le constat est sans appel, sur les trois, le plus proche de la disparition est l'îlet Caret, gagné par l'érosion, et de plus en plus fréquenté, par les touristes et les locaux. « Le parc national gère l'îlet Blanc, et l'îlet La Biche. En revanche, il ne peut intervenir seul sur le site de l'îlet Caret, géré par le conservatoire du littoral », indique Mylène Musquet, directrice adjointe, au Parc national de la Guadeloupe. « Nous pouvons intervenir en tant que conseil, mais nous ne la gérons pas. » Au fil des années, l'îlet Caret a perdu les 3/4 de sa surface. Aujourd'hui, il n'y a même plus un seul arbre. Les carbets ont été remplacés par des campements. « Une honte pour certains touristes, un goût d'aventure pour d'autres », confie Xavier Denou, du pôle milieux maritimes. Situé au cœur du Parc national, l'îlet...

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