Des bras brandis en signe de victoire. Des
applaudissements. Des cris de joie. Devant l'annexe du palais de
justice pointois, en fin de journée mardi, la foule est en liesse.
Dominique Panol est libre.
Après sa mise en examen pour le meurtre de
son fils, Terence (18 ans), le juge des libertés et de la détention
a décidé du placement du chanteur sous contrôle judiciaire, avec
assignation à résidence au Moule (notre édition d'hier).
Quand la famille de Terence découvre les
images dans les médias, c'est le choc. « Terence est mort! » ,
rappelle l'avocat de la maman de la jeune victime, Me Gérald
Coralie, qui se fait le porte-parole de la souffrance des parties
civiles. « On a applaudi un crime de sang sur les marches du palais
de justice. On a oublié la victime. »
« EN MÉMOIRE DE TERENCE »