Aussi loin qu’il s’en souvienne, Maurice Pheso, aujourd’hui âgé de 56 ans, a toujours pratiqué la mécanique. Immédiatement après la retraite de son père, également mécanicien à Sainte-Marie, il a repris le flambeau d’un métier en perpétuelle évolution et qu’il trouve passionnant.
« Quand j’avais quatorze ans, je réparais déjà des voitures
comme les 404 et 504 Peugeot ainsi que les Renault 16, qui sont
rangées actuellement au rayon des véhicules de collection »,
observe Maurice Pheso, marié et père de deux garçons. Il a
acquis les bases du métier aux côtés de son père, Henri, qui
possédait un garage de mécanique. « Je ne peux pas affirmer
catégoriquement que je désirais exercer cette profession, mais je
suis tombé dedans très tôt, au contact des pièces et du bruit des
moteurs… Je n’avais presque pas le choix », avoue-t-il.
Pourtant, après ses années au collège, à l’âge de 17 ans, il s’est
dirigé vers l’école de pêche de Trinité et a opté pour la section
commerce qui comportait la réparation des moteurs de bateaux.
« Au terme de cette scolarité, j’ai obtenu le CAM
(Certificat d’apprentissage maritime) mais il était...